18 décembre 2013

Lisez

et vous recevrez. 
Hier je devais prendre mon thé (17) "avec du pouding à l'érable". L'aînée qui revient vendredi pour quinze jours n'aime pas les desserts chauds, la cadette n'aime pas l'érable, alors je fais le plein pendant que ça adonne.
Aujourd'hui, la consigne était de (18) lire Dickens en vidant la théière. J'aurais pu le lire en anglais, en traduction française de 1890, le regarder en noir et blanc, j'ai choisi de l'écouter. Bien peu de thé en dehors de "parfums mélangés du thé et du café si agréables à l'odorat", malgré tout bien plaisant à l'oreille et reposant pour les yeux.




J'ai commencé L'heure du thé de Chantal Forêt sitôt après avoir lu Gunpowder Tea de Margaret Brownley, deux romans policiers qui attribuent au thé le même pouvoir de délier les langues.
The other operatives laughed at her habit of serving tea when interviewing suspects or witnesses. They could laugh all they wanted, but it worked. Something about tea made people lower their guards.
Elle devinait qu'Alice usait là d'une stratégie charmante et subtile pour attirer les autres, les retenir auprès d'elle, susciter leurs confidences. Parce qu'on ne se méfie pas d'une vieille dame qui remue délicatement son thé tout en devisant de choses et d'autres.
Pennac aussi en 1995. Et combien d'autres...
La science tentera-t-elle un jour de mesurer cette propriété du thé?
Posted by Picasa

Aucun commentaire: