12 juin 2017

Quand le thé comble

Le hasard me fait trouver, dans les deux derniers livres lus, deux scènes de pur contentement induit par le thé. 

Dans The Muse de Jessie Burton:
We had an hour together, sitting in the reception hall, the front door locked as I sorted the post and brewed the tea and coffee that Pamela and I had to keep renewing throughout the day. Lawrie seemed genuinely delighted by his cup of tea. It was as if he had never seen a hot beverage before.

 Et dans Poste restante de Louis Jolicoeur:
Rien à faire, tout le monde dort. Nous retournons sur la place attendre les premières lueurs du matin. Pascal a un réchaud, une gamelle, quelques pochettes de thé, nous allons chercher de l'eau à la fontaine, après l'âme le corps apprécie aussi un brin de chaleur. Nous buvons comme s'il s'agissait d'un festin, il faut bien peu de chose parfois. 

Bien peu, en effet: je souris béatement en imaginant ces scènes.

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